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hibou ecrit Cette petite Emma est autiste mais a une voix merveilleuse


hibou ecrit Cette petite Emma est autiste mais a une voix merveilleuse

Prix Nobel de la paix - Un prix Nobel de la paixMgr Desmond Tutu

http://www.reopen911.info/News/2012/09/03/le-prix-nobel-1984-mgr-desmond-tutu-estime-que-blair-et-bush-devraient-etre-juges-a-la-haye-pour-linvasion-de-lirak-en-2003/ 

Le Prix Nobel 1984, Mgr Desmond Tutu, estime que Blair et Bush devraient être jugés à La Haye pour l’invasion de l’Irak en 2003

Le Prix Nobel de la Paix 1984, Mgr Desmond Tutu, reproche à MM. Bush et Blair d’avoir inventé de toutes pièces la présence d’armes de destruction massive en Irak dans le seul but de "se débarrasser de Saddam Hussein", et estime que ces deux anciens dirigeants doivent être jugés devant la Cour internationale de Justice de La Haye pour ces mensonges et pour la guerre meurtrière qu’ils ont déclenchée. Il rejoint en cela la décision du tribunal malais de Kuala Lumpur, qui n’avait pas vraiment fait les gros titres de nos journaux en novembre dernier. Cette Cour de justice avait pourtant elle aussi condamné ces deux dirigeants pour "crimes contre la Paix".
Plutôt que de relayer l’un des nombreux articles parus dans la presse commerciale traitant de ces propos et de la réplique de Tony Blair, nous préférons vous livrer la traduction du texte original de M. Desmond Tutu paru dans The Observer ce dimanche. 

M. Desmond Tutu a refusé d’assister à un séminaire
auquel devait participer Tony Blair


Pourquoi j’ai dû refuser de m’asseoir à côté de Tony Blair
par M. Desmond Tutu, The Guardian / The Observer, 2 sept. 2012
Traduction GV pour ReOpenNews
L’immoralité de la décision des États-Unis et de la Grande-Bretagne d’envahir l’Irak en 2003, basée sur le mensonge attribuant à Saddam Hussein la détention d’armes de destruction massive, a déstabilisé et polarisé le monde à un degré jamais atteint par aucun autre conflit dans l’Histoire.
Au lieu de reconnaitre que le monde dans lequel nous vivons, avec ses communications et ses systèmes de transport et d’armement toujours plus sophistiqués, nécessite un leadership de plus en plus élaboré capable de rassembler la famille globale, les leaders américains et britanniques de l’époque ont fabriqué de toutes pièces les raisons leur permettant d’agir comme des brutes de comptoir et nous ont emmenés où ils le désiraient. Ils nous ont conduits au bord du précipice devant lequel nous nous trouvons aujourd’hui – avec le spectre de la Syrie et de l’Iran juste devant nous.
Si les dirigeants mentent, alors qui doit dire la vérité ? Quelques jours avant que George W. Bush et Tony Blair ne donnent l’ordre d’envahir l’Irak, j’ai appelé la Maison Blanche et ai demandé à parler à Condoleezza Rice, qui était alors la Conseillère nationale pour la Sécurité. Je lui ai demandé instamment de donner plus de temps aux Nations Unies pour confirmer ou infirmer l’existence d’armes de destruction massive en Irak. Si la présence de telles armes venait à être confirmée, lui ai-je dit, alors le démantèlement de cette menace recevrait le soutien de pratiquement tous les pays du monde. Mme Rice a rechigné, expliquant que c’était trop risqué, et que le Président ne pouvait pas repousser cela plus longtemps.
Sur quelles bases a-t-on décidé que Robert Mugabe devait être présenté à la Cour criminelle Internationale, que Tony Blair pouvait rejoindre le circuit des grands orateurs internationaux, que Ben Laden devait être assassiné, mais qu’il fallait envahir l’Irak, non pas du fait qu’il possédait des armes de destruction massive, comme l’a confirmé la semaine dernière le fervent supporter de G.W. Bush, à savoir M. Blair lui-même, mais bien pour se débarrasser de Saddam Hussein ?
Le coût de la décision de débarrasser l’Irak de son dirigeant despotique et criminel a été désastreux, à commencer par les conséquences dans le pays lui-même. L’an dernier, 6,5 personnes sont mortes en moyenne chaque jour lors d’attentats suicides et de voitures piégées, d’après le site Iraki Body Count Project. Plus de 110 000 Irakiens ont péri depuis le début du conflit en 2003, et plusieurs millions de personnes ont été déplacées. Fin 2011, environ 4500 soldats américains y avaient trouvé la mort et plus de 32 000 y avaient été blessés.
Rien que pour ces faits, dans un monde cohérent, les responsables de ces souffrances et de ces pertes de vies humaines devraient suivre le même chemin que certains de leurs pairs africains et asiatiques qui ont eu à répondre de leurs actes (devant la Cour internationale de Justice de) La Haye.
Mais tout cela a eu des conséquences bien plus graves en dehors du simple nombre de victimes, je veux parler du cœur et de l’esprit des membres de la grande famille des hommes sur Terre.
Le risque de nouveaux attentats terroristes est-il moins grand pour autant ? Avons-nous vraiment réussi à faire se rapprocher le monde musulman du monde judéo-chrétien, en semant des graines de tolérance et d’espoir ?
Le leadership et la moralité sont indivisibles. Les bons dirigeants sont les gardiens de la morale. La question n’est pas de savoir si Saddam Hussein était gentil ou méchant, ou combien de personnes de son peuple il a massacrées. La question est que M. Bush et M. Blair n’auraient jamais dû s’abaisser à ce niveau d’immoralité.
Si nous tolérons que nos dirigeants prennent des décisions drastiques en s’appuyant sur des mensonges, sans même qu’ils reconnaissent s’être trompés ou qu’ils s’en excusent [après-coup], alors que pouvons-nous enseigner à nos enfants ?
Le but de mon appel à M. Blair n’est pas de parler de leadership, mais de montrer qu’il en est capable. Vous faites partie de notre famille, la famille de Dieu. Vous êtes fait pour le bien, l’honnêteté, la moralité, l’amour ; tout comme vos frères et vos sœurs en Irak, aux USA, en Syrie, en Israël ou en Iran.
J’ai estimé qu’il n’était pas approprié d’avoir cette discussion au sommet Discovery Invest Leadership à Johannesburg la semaine dernière. Plus la date approchait et plus je me sentais mal à l’aise à l’idée d’assister à ce sommet sur le « leadership » avec M. Blair. J’adresse toutes mes excuses à Discovery, ainsi qu’aux organisateurs du sommet, aux orateurs et aux délégations pour ma décision tardive de ne pas y assister.
Desmond Tutu

Traduction GV pour ReOpenNews

En lien avec cet article :
Quelques articles de la presse commerciale, qui relaient le contre-feu de Tony Blair sans analyser ni donner la traduction complète de leur source (et la liste est loin d’être complète) : 

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Philosophes - Noam Chomsky
  http://www.michelcollon.info/Chomsky-et-Bricmont-a-propos-du-11.html 

Chomsky et Bricmont à propos du 11/9 et du « complot »


28 avril 2011
Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Bush, suivi par Obama, s’est servi du 11/9 pour attaquer l’Afghanistan et l’Irak. La prétendue « guerre contre le terrorisme » a servi à diaboliser les résistances en Palestine et dans le monde arabe, en Colombie et en Amérique latine ; elle a aussi servi à attaquer les droits démocratiques aux USA et en Europe. Pour les autorités, il est bon que les gens ne débattent pas sur ces manipulations, mais se limitent à discuter sans fin sur l’effondrement des tours de New York.


Dès le départ, Investig’Action a choisi de ne pas travailler et de ne pas publier sur le 11 septembre. Pourquoi ? Parce que, pour se faire une opinion solide et valable sur tous les aspects de cette affaire, il faudrait travailler longtemps. Nos moyens étant limités, nous préférons consacrer ce temps à des questions qui nous semblent plus importantes.
Exceptionnellement, nous diffusons cet article qui permettra de comprendre notre décision. Noam Chomsky et Jean Bricmont expliquent pourquoi le mouvement anti-guerre devrait plutôt rassembler ses forces à dénoncer et éclairer des complots et des stratégies incontestables.
Bush, suivi par Obama, s’est servi du 11/9 pour attaquer l’Afghanistan et l’Irak. La prétendue « guerre contre le terrorisme » a servi à diaboliser les résistances en Palestine et dans le monde arabe, en Colombie et en Amérique latine ; elle a aussi servi à attaquer les droits démocratiques aux USA et en Europe. Pour les autorités, il est bon que les gens ne débattent pas sur ces manipulations, mais se limitent à discuter sans fin sur l’effondrement des tours de New York.
Le site michelcollon.info appelle tous ceux qui le peuvent à nous soutenir pour développer la contre-information sur les causes réelles des guerres et sur les médiamensonges qui les entourent.
Michel Collon et l’équipe Investig’Action


 

Lors d'une interview donnée il y a quelques mois à la télévision iranienne Press TV, Chomsky a déclaré que les Etats-Unis n'avaient pas de preuves de la culpabilité « des personnes qu'ils ont accusées d'être impliquées dans les actes terroristes du World Trade Center et du Pentagone » (et que c'était la raison pour laquelle ils ne les ont pas fournies aux talibans et ont déclenché la guerre en Afghanistan).
Cela fut souvent interprété sur la Toile comme un rejet « tardif » de sa part de la « version officielle » sur les attentats. Comme il me semblait qu'il avait toujours dit la même chose, et que je ne voyais dans ces propos aucune « admission » de quoi que ce soit, je lui ai demandé comment il fallait les comprendre. Voici sa réponse :

« J’ai été surpris de voir que cette remarque a été interprétée comme une « admission tardive » que le mouvement qui se proclame comme étant « pour la vérité sur le 11 septembre » avait toujours eu raison en ce qui concerne cette conspiration. Cette conclusion ne repose sur rien. Mon commentaire dans l’interview répétait simplement des propositions non controversées que j’avais écrites il y a 8-9 ans, et redites souvent depuis lors.
En bref, en octobre 2001, les Etats-Unis et la Grande- Bretagne ont commencé à bombarder l’Afghanistan. La raison, ouvertement avancée par le président Bush, était que les talibans avaient refusé de livrer aux Etats-Unis les gens que Washington accusait d’avoir perpétré les actes terroristes du 11 septembre. Les talibans avaient signalé qu’ils pourraient accepter une extradition ou une autre forme de jugement si les Etats-Unis fournissaient des preuves de leur culpabilité, mais Washington refusa de le faire. Huit mois plus tard, la direction du FBI déclara auWashington Post que le FBI pouvait seulement confirmer qu’il croyait que le complot avait ses origines en Afghanistan mais avait été élaboré dans les Emirats Arabes Unis et en Allemagne (et, bien sûr, aux Etats-Unis). Pour citer Robert Mueller, directeur du FBI, dans ce que le Washington Post a décrit comme étant certains de « ses commentaires publics les plus détaillés concernant l’origine des attaques » du 11 septembre 2001 :
"Nous estimons que les têtes pensantes derrière les attentats se trouvent en Afghanistan, en haut de la direction d’al Qaida" bien que la trace du complot et du financement remontent apparemment à l’Allemagne et aux Emirats Arabes Unis. Il s’ensuit que, au moment du bombardement, le gouvernement américain n’avait pas de preuves solides à fournir aux talibans."
Pour résumer, il s’agit ici simplement d’un fait qui n’est pas contesté, qui a été rapporté il y a 8 ans dans la presse nationale, et qui est exactement ce que j’ai écrit à l’époque.
Et, pour réaffirmer une évidence, ces faits n’ont fourni, ni à l’époque, ni maintenant, aucune raison de douter de la conclusion du FBI en avril 2002 sur la responsabilité probable d’al Qaida. Et ils ne fournissent certainement aucune indication pour appuyer les assertions du « mouvement pour la vérité sur le 11 septembre » qui, à ma connaissance, n’a avancé aucune hypothèse crédible pour rendre compte de ce qui s’est passé le 11 septembre, en particulier le fait crucial que l’administration Bush, ainsi que les commentateurs, ont incontestablement attribué la responsabilité principale des attentats à des pirates de l’air saoudiens. »




Note :
 la suite est de Jean Bricmont et est indépendante des opinions de Noam Chomsky.
La dernière remarque de Chomsky soulève le problème de la plausibilité des scénarios conspirationnistes. En effet, si tout a été manigancé de l'intérieur (un « inside job »), pas d'avion dans le Pentagone, démolition contrôlée des tours etc., alors pourquoi diable avoir inventé des pirates de nationalité saoudienne plutôt qu'irakienne ou afghane ? Après tout, l'administration Bush a tenté d'établir un lien entre le gouvernement irakien et les attentats du 11 septembre. Cela n'aurait-il pas été bien plus facile si les pirates (imaginaires) avaient été irakiens ?
Tout le problème des conspirations est celui de leur plausibilité a priori. Imaginer que tout a été manigancé de l'intérieur et qu'on a inventé des terroristes saoudiens n'est simplement pas crédible. Mais les conspirations rencontrent d'autres problèmes du même genre : si tout a été fabriqué, cette conspiration implique-t-elle un grand nombre de personnes (la Maison Blanche, le FBI, le Pentagone, la plupart des experts ayant étudié les attentats etc.) ou un petit nombre (quelques individus félons mais haut placés) ?
Dans le premier cas, comment se fait-il qu'il n'y a eu aucune fuite depuis lors, dans un pays où il y a eu les papiers du Pentagone, le Watergate, l'Iran-Contragate, Philip Agee1, Wikileaks et les mémos de Downing Street2 ? Aucune confession, même sur un lit de mort ? De plus, il faut une certaine bonne volonté pour imaginer que, dans un pays où il y a tant de fuites, un dirigeant quelconque serait assez fou pour mettre sur pied une gigantesque conspiration en espérant garder le tout secret.
Dans le deuxième cas (une conspiration due à un petit nombre d'individus félons), on doit supposer une incompétence inouïe du reste de l'appareil d'Etat. Or, l'un des principaux arguments conspirationnistes est que, a moins qu'il y ait eu conspiration, l'appareil d'Etat ne peut pas avoir été incompétent au point de laisser passer les avions sans les intercepter etc. Mais si une conspiration due à un petit nombre d'individus félons avait eu lieu et n'avait pas été découverte, alors l'appareil d'Etat aurait fait preuve d'une incompétence bien plus grande encore que celle dont il a fait preuve le 11 septembre. De plus, comment imaginer que des milliers de conspirationnistes découvrent les ficelles du complot, tout en étant assis derrière leur ordinateur, mais que le FBI en soit incapable (à moins de revenir à l'idée d'une méga-conspiration impliquant aussi l'essentiel du FBI) ?
Pour établir la réalité d'événements historiques, les seuls moyens vraiment fiables sont les preuves matérielles, tels des documents (authentiques). Les témoignages ou les arguments du style « il est impossible que cela se soit passé autrement (que selon le scénario avancé) » sont toujours de bien moindre qualité que les preuves matérielles. Or il n'y a aucune preuve de ce type dans les discours conspirationnistes.
Tout le mouvement « pour la vérité sur le 11 septembre » se concentre sur les « impossibilités techniques » soi-disant liées aux attentats : la forme du trou dans le Pentagone, la rapidité de la chute des tours etc. Mais ces problèmes techniques sont en fait très compliqués- on ne devient pas expert et aéronautique et en résistance des matériaux en quelques heures. De plus, le moins qu'on puisse dire, c'est que des expériences comme le 11 septembre ne sont pas faites tous les jours (heureusement). Or comment savoir ce qui se passe dans des phénomènes compliqués impliquant des centaines de variables sans faire d'expériences ? Il ne faut pas imaginer que « La Science » a une réponse a priori à toutes ces questions, et en tout cas pas une réponse évidente pour le profane (même si des explications a posteriori peuvent être avancées). Il existe d'ailleurs des sites consacrés à la réfutation des arguments techniques des conspirationnistes (par exemplehttp://www.debunking911.com/ ou, en français, http://www.bastison.net/), mais ces contre-arguments sont toujours jugés comme n'étant pas « suffisamment scientifiques » par les adeptes des conspirations ; étant moi-même scientifique, je trouve souvent ces contre-arguments assez techniques et compliqués. Mais je me demande toujours comment des non scientifiques peuvent être si sûrs de leur caractère insatisfaisant ; c'est pourquoi je préfère m'en tenir aux arguments simples de plausibilité.
Le même problème s'est posé dans le passé en ce qui concerne la croyance aux miracles. Celle-ci a diminué, non pas parce que la science aurait expliqué chaque guérison supposée miraculeuse, mais parce qu'on a cessé de trouver plausible qu'un dieu, supposé tout puissant et infiniment bon, intervienne au petit bonheur la chance, guérissant l'un et laissant mourir l'autre dans d'atroces souffrances, le second étant aussi vertueux que le premier, et n'accomplissant jamais aucun miracle indiscutable, par exemple faire repousser des membres amputés. C'est la question de la plausibilité a priori qu'il faut se poser en premier lieu, à la fois pour les conspirations et pour les miracles. Tant qu'il n'y a pas de réponse à cette question, on peut laisser de côté les questions techniques auxquelles il n'y a (soi-disant) pas de réponse, parce que dans tous les phénomènes compliqués, tels que la santé ou l'effondrement de tours, il y a toujours des choses apparemment étonnantes qui se produisent.
Il existe aussi une version faible des conspirations, qui ne prétend pas que tout a été manigancé de l'intérieur, mais qu'on a « laissé faire ». Dans un sens banal, c'est vrai, vu que les attentats ont bien eu lieu, ce qui rend cette version plus difficile à discuter. Mais elle sous-entend qu'on a laissé faire les attentats volontairement. Qui est le « on » ? Si c'est l'ensemble de l'appareil d'Etat américain, la question de la plausibilité se pose de nouveau. Idem s'il s'agit d'un complot organisé par des individus félons et bloquant systématiquement les mécanismes de défense. Le problème est qu'il est difficile de prouver quoi que ce soit lorsqu'il s'agit des intentions des êtres humains. Il est toujours possible que certaines personnes, membres de services secrets non américains par exemple, aient été au courant de plus de choses que ce dont ils ont avertis leurs « alliés »3. Mais comment le prouver ?
Tout cela ne veut évidemment pas dire que le rapport sur le 11 septembre dise toute la vérité. Comme on peut le voir dans la vidéohttp://www.youtube.com/watch?v=J1bm..., un point crucial de l'enquête qui a été mis de côté, est que la motivation des attaquants du 11 septembre était la haine provoquée par le soutien américain pour Israël. Mais cela n'a rien à voir avec les conspirations habituelles et celles-ci ont plutôt tendance à occulter ce point crucial qui, s'il était mieux connu, amènerait peut-être les Etats-Unis à se poser des questions sur l'utilité de leur soutien à Israël, de leur point de vue.
Admettre la réalité des attentats ne signifie évidemment pas que la guerre était légale, ni en Afghanistan (comme l'explique Chomsky) ni en Irak. Cela ne revient pas non plus à nier qu'il y ait eu une véritable « conspiration » (si on tient à utiliser cet terme) de la part des Etats-Unis et de leurs alliés : utiliser ces attentats pour justifier la guerre4. Mais, contrairement aux conspirations des adeptes de la « vérité sur le 11 septembre », celle-ci est visible aux yeux de tous.
Il est regrettable que beaucoup de gens sincères et courageux passent leur temps à spéculer sur ces attentats, considèrent le fait de « mettre en doute la version officielle » comme étant le summum de la subversion et de la « résistance au système », et tendent à voir ceux qui exercent leur esprit critique tous azimuts, non seulement face à la propagande américaine, otanienne et sioniste, mais aussi face aux différentes théories de la conspiration, comme des « gardiens du système », alors qu'il y a tant d'autres choses plus utiles à faire pour la défense de la paix. En effet, il n'y aura pas de nouvelle enquête et si, par impossible, il y en avait une, elle n'aboutirait pas aux conclusions que les conspirationnistes souhaitent, vu qu'elle serait nécessairement faite par le même groupe dominant que celui qui a fait les premières enquêtes.
Par contre, il serait possible de créer un mouvement en faveur du retrait des troupes étrangères d'Afghanistan (où la guerre est clairement perdue), contre l'extension de l'Otan, ou pour l'arrêt du soutien à Israël. Sur ces toutes questions, il existe un consensus latent dans la population, indépendamment ce que chaque individu pense des attentats du 11 septembre. Le problème est d'arriver à ce que ce consensus ait une expression politique.
S'adonner à ce travail patient et ingrat est peut-être la véritable forme de « résistance au système ».

1Ex agent de la CIA et auteur du remarquable Journal d'un agent secret : Dix ans dans la CIA, éd. Seuil (1976). http://fr.wikipedia.org/wiki/Philip_Agee.
2Mémos internes au gouvernement britannique qui révèlent l'ampleur du complot contre la paix organisé par les gouvernements américains et britanniques avant la guerre contre l'Irak.http://questionscritiques.free.fr/edito/memo_secret_de_Downing_Street.htm . Curieusement, les adeptes des conspirations n'insistent jamais sur ces documents, pourtant publiquement disponibles, et qui en disent long sur le cynisme absolu de la politique américano-britannique.
3Voir Justin Raimundo, The Terror Enigma, 9/11 and the Israeli Connection, Iuniverse, Inc. Lincoln, NE, 2003 pour une discussion de cette question.
4Voir Stephen J. Sniegoski, The Transparent Cabal : The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel, Ihs Press 2008, pour une remarquable analyse de la façon dont les néo-conservateurs ont entraîné les Etats-Unis dans la guerre. Mais, comme l'indique le titre, la « cabale » ici est tout-à-fait transparente.
Source : michelcollon.info
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Personnel administratif - Farmer John - Avocat

  http://www.reopen911.info/News/2009/04/17/un-avocat-de-la-commission-sur-le-11-septembre-le-gouvernement-a-accepte-de-mentir/

Un avocat de la Commission sur le 11 septembre déclare : le gouvernement a accepté de mentir

L’avocat-conseil de la Commission sur le 11 Septembre – John Farmer – déclare que le gouvernement a accepté de ne pas dire la vérité sur le 11/9, faisant écho aux affirmations des autres membres de cette même commission, qui ont conclu que le Pentagone était impliqué dans une tromperie délibérée concernant leur réponse aux attaques.
Farmer a fait office d’avocat-conseil pour la Commission sur le 11 Septembre (connue officiellement sous le nom de « Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis »), et est également un ancien procureur général du New Jersey.
Le livre de Farmer sur son expérience au service de la Commission est intitulé : "The Ground Truth :The Story Behind America’s Defense on 9/11", et doit paraître demain. Il dévoile comment "le public a été sérieusement trompé concernant ce qui s’était produit le matin des attaques", et Farmer lui-même déclare que "à certains niveaux du gouvernement, à un certain moment… il y avait un accord pour ne pas dire la vérité sur ce qui s’est passé."
Seuls les plus naïfs discuteraient du fait qu’un accord pour ne pas dire la vérité est un accord pour mentir. La position de Farmer est que le gouvernement a accepté de créer une version officielle mensongère sur les événements afin de dissimuler la véritable histoire derrière le 11 Septembre.
L’éditeur du livre, Houghton Mifflin Harcourt, déclare que "Farmer établit sans aucun doute possible que la version officielle n’est pas seulement partiellement fausse, mais sert à créer une fausse impression d’ordre et de sécurité."
En août 2006, le Washington Post signala que "quelques membres de l’équipe de la Commission sur le 11 Septembre ont conclu que la première histoire décrivant la façon dont le Pentagone avait réagi aux attaques terroristes pourrait faire partie d’un effort délibéré pour induire en erreur la commission et la population, plutôt que le reflet du "nuage d’événements" de ce jour-là, selon les sources impliquées dans le débat."
Le rapport révéla comment la commission constituée de 10 membres suspectait fortement une dissimulation, à tel point qu’ils envisageaient de signaler le problème au Département de la Justice pour solliciter une enquête criminelle.
"Nous n’avons à ce jour aucune idée de la raison pour laquelle le NORAD (le North American Aerospace Command) nous a dit ce qu’il nous a dit", a déclaré Thomas H. Kean, l’ancien gouverneur républicain du New Jersey, qui dirigeait la commission. "C’était si loin de la vérité… c’est une de ces absurdités qui n’a jamais été résolue."
Farmer lui-même est cité dans l’article du Washington Post, déclarant : "J’étais choqué de constater à quel point la vérité était différente de la façon dont elle était décrite… les cassettes du NORAD (défense aérienne) racontaient une histoire radicalement différente de ce qui nous avait été expliqué, et au public également, pendant deux ans… Ce n’est pas la vérité."
Comme nous l’avons également signalé en août 2006, les quelques portions des enregistrements du 11 Septembre fait par le NORAD, qui était présentées dans un article de Vanity Fair, apportent peu de réponses aux questions des personnes sceptiques concernant l’inefficacité des défenses aériennes du 11 Septembre, et augmentent au contraire l’impression d’incompatibilité entre la version officielle des événements et ce qui est réellement connu pour s’être produit ce jour-là.
Ne nous y trompons pas, Farmer ne dit pas que le 11 Septembre était un "inside-job" [coup monté de l'intérieur - NDT], mais le témoignage de Farmer, ajouté à ceux de ses collègues de la commission, mène à la conclusion que, peu importe ce qui s’est réellement passé le 11 Septembre, l’histoire officielle donnée à la population ce jour-là et qui demeure la version officielle des autorités encore aujourd’hui, est un mensonge - d’après ceux-là mêmes qui furent désignés par le gouvernement pour enquêter sur cette affaire. Ceci est un fait qu’aucun "debunker" ou apologiste du gouvernement ne pourra jamais légitimement nier.
Par Paul Joseph Watson pour Prison Planet.com, le 14 avril 2009



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